Tout savoir sur le ramonage d’une chaudière à gaz

Comme votre installation électrique ou votre cheminée, votre chaudière à gaz a besoin d’un entretien régulier. Pour la plupart des modèles, il s’agit d’ailleurs d’une obligation légale. S’y soustraire est non seulement dangereux pour la santé et la sécurité des occupants du logement, mais peut aussi entraîner de lourdes conséquences économiques et juridiques pour le propriétaire. Pour éviter tout incident, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le ramonage de votre chaudière à gaz.

 

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Le ramonage d’une chaudière à gaz, une obligation parfois légale

 

Les chaudières à gaz dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kilowatts doivent être vérifiées une fois par an par un professionnel certifié. 

 

Bon à savoir : Si vous possédez une cheminée classique, le ramonage doit être effectué deux fois par an, et non une seule fois comme pour une chaudière, un poêle à bois ou à granulés.

 

Cet entretien annuel obligatoire est prévu par le décret n° 2009-649 du 9 juin 2009 et l’arrêté du 15 septembre 2009. Il inclut :

  • Le contrôle de l’équipement : vérification de l’état des brûleurs et des réglages, calcul du taux de monoxyde de carbone libéré par la chaudière ;
  • Le ramonage de la chaudière à gaz : vérification et nettoyage du conduit d’évacuation.

 

Si votre chauffagiste détecte des anomalies, il vous les communiquera et vous dira quelles mesures doivent être prises pour résoudre les problèmes et améliorer le fonctionnement de votre appareil.

 

Une fois, l’intervention terminée, le professionnel vous enverra une attestation d’entretien dans les deux semaines qui suivent. Cette dernière doit être précieusement conservée pendant 2 ans. Elle pourrait vous être demandée en cas de contrôle ou en cas de sinistre par l’assurance. 

 

Bon à savoir : si de la fumée noire s’échappe de votre cheminée, n’attendez pas l’entretien annuel pour faire ramoner votre chaudière et prenez rendez-vous au plus vite avec votre chauffagiste.

Le ramonage d’une chaudière à gaz, indispensable pour votre confort et votre sécurité

Le ramonage consiste à enlever la suie et les dépôts qui s’accumulent dans la cheminée de votre chaudière et qui pourraient l’obstruer. Ainsi, un entretien annuel permet de :

  • Allonger la durée de vie de votre appareil ;
  • Eviter les intoxications au monoxyde de carbone ;
  • Réduire le risque de panne et d’accident ;
  • Consommer moins de combustible (et faire des économies) ;
  • Rentabiliser plus rapidement votre installation, notamment si vous avez opté pour un  modèle à condensation, qui coûte entre 3 000 et 6 000 euros ;
  • Etre plus écologique puisque moins de gaz et de polluants sont libérés dans l’atmosphère ;
  • Bénéficier de conseils personnalisés d’un professionnel sur votre système de chauffage et l’optimisation de son fonctionnement... 

 

Mais ce n’est pas tout. En effet, afin d’être couvert en cas de sinistre dans votre logement, vous avez souscrit une assurance habitation. Cependant, si celui-ci a été provoqué par une chaudière mal entretenue (incendie, intoxication au monoxyde de carbone), votre assureur peut légalement refuser de vous rembourser.

 

Bon à savoir : l’installation d’une chaudière à gaz à condensation, dont l’impact sur l’environnement est beaucoup moins important que celui des appareils traditionnels, donne droit au crédit d’impôt transition énergétique (CITE). Ce dernier est accordé suivant vos ressources et son montant est plafonné à 2400 € pour une personne seule ou 4800 € pour un couple.

Combien coûte le ramonage d’une chaudière à gaz ?

Le ramonage fait généralement partie de l’entretien complet de votre chaudière. Son coût varie entre 50 et 100 euros suivant certains critères :

  • Les tarifs pratiqués par le chauffagiste ;
  • Le type d’équipement installé ;
  • Les caractéristiques de votre logement ;
  • Les éventuels problèmes détectés ;
  • La durée de l’entretien. 

 

Bon à savoir : Le printemps est le moment idéal pour ramoner votre chaudière à gaz, votre cheminée à gaz, votre cheminée ou votre poêle, car les conduits ont surtout tendance à s’encrasser en hiver durant la période de chauffe.